2.10.2013

O Rio de Janeiro continua lindo

> > A SEITA. Dias Loureiro > > > Et voilá: > >
> http://finances.orange.fr/economie/pointdevue/scandale-bancaire-portugais-le
>> s-vacances-a-rio-de-dias-loureiro-266980.html > > > > Le président de
> la République portugaise Anibal Cavaco Silva a décidé de déferrer au
> Tribunal constitutionnel, c'est une de ses prérogatives, certaines
> dispositions d'un budget 2013 d'austérité aggravée parce qu'il a des
> «doutes» sur le caractère équilibré des efforts imposés à la population
> d'un pays qui va entrer dans sa troisième année consécutive de
> récession, une situation inédite depuis la révolution des oeillets de
> 1974. Des doutes? > > Au moment même où ce chef de l'Etat à la
> réputation personnelle plus que ternie se livrait à cette manoeuvre
> parfaitement démagogique, on apprenait qu'une des principales figures du
> «cavaquisme», Manuel Dias Loureiro, passait les fêtes de fin d'année au
> Copacabana Palace de Rio de Janeiro, où une simple chambre coûte quelque
> 600 euros la nuit. Soit d'avantage que le salaire minimum du pays. Voilà
> qui devrait suffire à lever les «doutes» de l'occupant du palais
> présidentiel de Belem. > > Détenteur de portefeuilles ministériels clefs
> dans les gouvernements PSD dont Cavaco Silva était le chef, ancien
> membre du Conseil d'Etat, ce saint des saints de la caste politicienne
> portugaise, Dias Loureiro, «protégé» de Cavaco, est une figure centrale
> de ce qui devrait être un énorme scandale européen, une affaire d'Etat,
> la faillite de la banque BPN. Cette faillite frauduleuse pourrait coûter
> au contribuable portugais, celui là même qui resserre sa ceinture d'un
> cran année après année, jusqu'à sept milliards d'euros, soit près d'un
> dixième de l'aide financière internationale que le pays a du demander en
> 2011, avec comme contrepartie le programme de remise en ordre des
> finances publiques surveillé par la «troïka» UE-BCE-FMI. > > L'activité
> principale des dirigeants de cette banque du «bloc central» (les partis
> de centre gauche et centre droit qui alternent au pouvoir depuis la
> chute de la dictature salazariste) consistait à accorder, par dizaines
> ou centaines de millions d'euros, des prêts à leurs amis, familiers,
> clients...et à eux-mêmes. Dans un reportage remarquable, le journaliste
> de la télévision SIC Pedro Coelho vient de révéler, par exemple, qu'une
> entreprise de ciment de la galaxie Dias Loureiro avait reçu du BPN un
> prêt de 90 millions d'euros. Une autre personnalité du «cavaquisme»
> comme Duarte Lima, ancien chef du groupe parlementaire PSD, emprisonné à
> Lisbonne et soupçonné de meurtre par la police brésilienne, a détourné
> 49 millions d'euros. Cavaco lui-même avait bénéficié, dans des
> conditions suspectes, d'une attribution à prix cassé par le patron du
> BPN José Oliveira Costa, un de ses anciens secrétaires d'Etat, d'actions
> de la SLN, holding de tête de la banque, qu'il a pu revendre avec une
> plus value de 140%. En bref, le scandale du BPN est très largement celui
> du «cavaquisme». Et ce personnage a des «doutes» sur l'équité de la
> politique d'austérité ? > > Ces milliards d'euros sont considérés comme
> définitivement perdus...mais par pour tous le monde. Quand le scandale a
> éclaté en 2009, la presse portugaise a révélé que Dias Loureiro,
> administrateur de la SLN, avait soigneusement organisé son insolvabilité
> personnelle en transférant ses avoirs à des membres de sa famille ou des
> sociétés offshore. De quoi payer la chambre au Copacabana Palace, sans
> doute ? > > Et au fait, qui donc Dias Loureiro a-t-il retrouvé pour les
> fêtes dans cet hôtel de rêve, jadis favoris des vedettes de Hollywood ?
> Nul autre que Miguel Relvas, pilier de l'actuel gouvernement PSD, ami
> proche et «père Joseph» du Premier ministre Pedro Passos Coelho. Relvas,
> dont le maintien au gouvernement est en soi un scandale, alors qu'il a
> été convaincu d'avoir obtenu frauduleusement une licence universitaire
> afin de pouvoir porter ce titre de «docteur» dont la bourgeoisie d'Etat
> lusitanienne est si ridiculement friande. > > Comme Armando Vara, ami
> intime de l'ancien Premier ministre «socialiste» José Socrates
    qui a placé le FMI sous la tutelle de la
> «troïka», Dias Loureiro et les «cavaquistes» du BPN, sont l'illustration
> que la politique professionnelle est bien, dans certaines «démocraties»
> européennes, le chemin le plus sûr vers l'enrichissement personnel
> rapide d'une classe d'aventuriers. En Grèce, en Irlande, en Espagne, au
> Portugal. Et en France ? > > C'est la première leçon. La seconde, c'est
> que les graves dysfonctionnements de systèmes judiciaires eux-mêmes
> gangrénés par la corruption et les réseaux d'influence permettent à de
> tels individus de jouir en toute impunité de biens mal acquis. Il est à
> noter que les responsables directs des désastres bancaires à l'origine
> directe de la crise financière globale ont joui jusqu'ici aux Etats-Unis
> et en Europe, à de rares exceptions près, d'une impunité civile et
> pénale absolue. > > Enfin, cerise sur le gâteau, la surveillance
> bancaire confiée désormais dans la zone euro à la Banque centrale
> européenne, y sera sous la responsabilité du vice-président Vitor
> Constancio, hiérarque socialiste portugais et gouverneur de la Banque du
> Portugal, le régulateur bancaire, quand les «cavaquistes» du BPN se
> livraient à leurs acrobaties nauséabondes. Fermez le ban ! > > > > > > >
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